Les fondateurs du dispositif, Jean-Luc-Malek DOUILLARD, psychologue clinicien et Marc Binnie, greffier associé du tribunal de commerce de Saintes, sont partis d’un constat simple : la mauvaise santé financière d’une entreprise atteint souvent la santé psychologique de nombreux entrepreneurs, petits ou grands, qui investissent non seulement des capitaux mais leur vie dans leur entreprise.
La détresse psychologique grave qui parfois résulte des échecs et s’exprime à l’occasion des audiences, était jusqu’à présent largement passée sous silence. Or connaître la loi et l’appliquer strictement n’impose pas d’ignorer la souffrance.
Grâce à une formation adaptée, il est possible sans dénaturer sa fonction et sans nullement devenir soi-même psychologue, avec l’accord de la personne concernée, de devenir assez simplement, d’abord une sentinelle puis un lanceur d’alerte, afin de passer un relais efficace aux psychologues spécialisés qui prendront en charge « l’inaudible et inavouable » souffrance de certains entrepreneurs défaits.
A cette fin, les associations APESA, en combinant la pérennité d’une plateforme nationale et la proximité d’un réseau local leur viennent en aide afin que l’échec ne soit que la première étape d’un rebond personnel ou professionnel.
Aujourd’hui, 56 juridictions ont adopté le dispositif APESA et 24 autres ont manifesté leur intention de le mettre en œuvre. Au-delà, des chambres consulaires, des experts comptables, des organisations professionnelles rejoignent cette action.
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Lien vers le site d’APESA France: https://lnkd.in/dmPFcRj
